Le groupe Rossignol n’en finit pas de négocier les conditions de la fermeture de son usine Dynastar de Sallanches. Et les esprits s’échauffent.
La fermeture de l’usine Dynastar de Sallanches n’est finalement pas une simple formalité pour le groupe Rossignol. 57 salariés devraient perdre leur emploi au 31 juillet. Mais les négociations autour du Plan de Sauvegarde de l’Emploi patinent. Après une manifestation organisée par les salariés, les représentants syndicaux se disent face à une direction peu ouverte à trop dépenser pour cette opération. La CGT réclame 1.000 Euros par année travaillée, en indemnité supra-légale. Le groupe Rossignol propose 200 Euros. « Quelqu’un qui a 40 ans de boîte partirait avec 40 000 euros, ce n’est quand même pas énorme ce qu’on demande, pour Wauters (PDG du groupe NDLR), ça doit même pas faire deux mois de salaire, mais pour nous ça fait deux ans de boulot » explique le délégué CGT au Messager.
Dernière tentative en date pour tenter de faire avancer les négociations, des salariés ont cadenassé l’accès au site. Enfermant de facto la direction à l’intérieur de l’usine. Bertrand Bogaert, numéro 2 du Groupe Rossignol, et Cécile Deixonne, DRH, auraient ainsi été enfermés.
Illustration – panneau à l’extérieur du site Dynastar de Sallanches © DR