par Au détour du récemment paru Les plus belles randonnées – Lacs de l’Isère, chez Glénat, on trouve quelques petites légendes du Dauphiné. Si l’ouvrage, signé Roger Hémon, rassemble une quarantaine d’itinéraires de randonnées en Isère, il est également ponctué par de petites histoires, de succulents détails et des références intéressantes.
Entre les sentiers du Valbonnais, des Rousses ou de Belledonne, on peut ainsi préparer sa balade. Par exemple vers le Lac du Crozet (1.974 mètres d’altitude). Cette randonnée, considérée comme « peu difficile », arrive à un lac artificiel. Son barrage date de 1896. Il s’agissait alors de la « première retenue artificielle du monde destinée à la production d’électricité », précise l’auteur. Avant d’arriver au lac, le randonneur traverse et suit le Torrent du Mercier, dans la combe éponyme.
Lire aussi : Randonnée itinérante autour du massif des Fiz !
Une vieille légende du Dauphiné, la combe du Mercier
Le Mercier. Pourquoi un tel nom ? Une légende raconte que deux amis d’enfance étaient épris d’une même femme. Devenus colporteurs, ils tentaient de faire fortune pour conquérir leur belle. L’un des deux, qui vendait les produits de son oncle mercier, avait amassé un petit pécule. Une discussion qui tourne mal plus tard et l’un des deux hommes se retrouve une grosse pierre sur le visage, raide mort. C’était le mercier. « Enterré sur place, (…) les gens de passage ajoutaient une pierre au cairn marquant la sépulture ». Le meurtrier, prêt à convoler en justes noces avec la femme tant convoitée, n’eut pas le temps de « profiter de sa belle ». Une avalanche emporta une partie du cortège du mariage et la mariée fut tuée sur le coup ! Lire une version de la même légende, racontée dans une autre vallée du Dauphiné…
Comme toutes les légendes, nul ne sait si cette histoire s’est bien produite un jour et où exactement. Une chose est sûre, cette combe porte bel et bien une référence à cette drôle d’anecdote.
Les plus belles randonnées, Lacs de l’Isère, Roger Hémon, Glénat, 15 € | Commander en ligne
Illustration © Glénat
