par Dans l’émotion suscitée par la chute de sérac meurtrière de la Marmolada, nombreux sont ceux qui veulent réglementer la pratique de la montagne, voire même en interdire l’accès dans certaines conditions.
Au lendemain de la terrible catastrophe de la Marmolada, l’alpiniste italienne Nives Meroi a pris la parole dans la Stampa. Dans un contexte où l’Italie toute entière s’est émue de voir de nombreux alpinistes emportés par cette chute de séracs, les voix s’élèvent pour interdire l’accès à certaines zones de montagne. Nives Meroi, connue pour avoir gravi les 14 montagnes les plus hautes de la planète sans oxygène, n’est pas de cet avis. Dans sa tribune, elle explique « nous avons tendance à déléguer la responsabilité. De cette façon les gens pensent qu’ils sont plus libres mais c’est le contraire ». Interdire l’accès à la montagne nous prive bel et bien de libertés, rappelle-t-elle.
Maitriser les risques de la haute montagne
Dans le même temps, le parquet de Trente a ouvert une enquête. Elle vise à déterminer d’éventuelles responsabilités. La pratique de la haute montagne comporte des risques. A posteriori, il est facile de prendre la bonne décision. Sur le moment, sur place, tout est plus compliqué. Avec les fortes chaleurs de ces dernières semaines et l’état du glacier, la prudence aurait pu encourager les cordées se déplaçant dans le secteur à renoncer à leur course. Maitriser les risques en montagne n’est pas une mince affaire. Il y a quelques années, une équipe du GMHM nous rappelaient quelques règles en la matière.
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