par Chaque hiver, le Népal est victime d’un air particulièrement pollué. Une situation qui entraine année après année, des milliers de décès.
La saison hivernale de la pollution atmosphérique a démarré prématurément cette année, affirme le Nepalitimes . Aggravée par les feux d’artifice de Diwali, les brûlages agricoles et les émissions industrielles. Les vents dominants transportent les particules fines depuis le Pakistan et l’Inde vers le Népal, où l’air devient irrespirable. Chaque hiver, la vallée de Katmandou se transforme en cuvette de pollution. Piégeant les émissions locales sous une couche d’inversion.
Selon le rapport State of Global Air 2025, la pollution atmosphérique a causé 41 300 décès au Népal en 2023. Elle est désormais le principal facteur de risque de mortalité dans le pays, devant le tabac et l’hypertension. Plus de 85 % de ces décès sont liés à des maladies non transmissibles comme les affections cardiaques, pulmonaires, le diabète ou la démence. Les enfants et les personnes âgées sont les plus touchés : 3 500 décès concernaient des enfants de moins de cinq ans, et plus de 30 000 des adultes de plus de soixante ans.
Les experts soulignent que des solutions existent. Comme renforcer certaines réglementations, développer la surveillance de la qualité de l’air et réduire l’usage de combustibles solides pour la cuisson. Ces mesures permettraient non seulement de sauver des vies, mais aussi de lutter contre le changement climatique. Pourtant, 78 % des Népalais respirent toujours un air contenant des niveaux de particules fines bien supérieurs aux recommandations de l’OMS. Cet hiver, comme les précédents, l’air népalais risque une nouvelle fois d’être parmi les plus toxiques du monde.
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