Gap veut croire en sa capacité à rejoindre la carte des sites olympiques pour 2030. Face aux couteux projets de création de patinoires à Nice, le maire met en avant les infrastructures de sa commune.
Le maire de Gap, Roger Didier, réaffirme sa volonté de voir sa ville accueillir certaines épreuves sur glace des Jeux olympiques d’hiver 2030. Il vise notamment le curling. Alors que le projet niçois fait débat en raison de son coût, estimé à plus de 215 millions d’euros pour couvrir l’Allianz Riviera et construire une nouvelle patinoire, l’élu gapençais avance ses pions. Il considère que l’Alp’Arena, inaugurée en 2012, serait suffisamment adaptée avec des aménagements bien moins onéreux. Il rappelle également l’ancrage sportif de la ville, mise en lumière par les nombreux succès de son équipe de hockey.
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Soutenant l’initiative régionale portée par Renaud Muselier, Roger Didier évoque une promesse non tenue concernant l’accueil des épreuves de curling en 2030. Un engagement qu’il continue de défendre alors que sa ville semble avoir disparu de la carte des sites olympiques. Persuadé que la solution gapençaise pourrait répondre aux contraintes budgétaires, il a renouvelé ses arguments auprès du président de Région. Cette dernière a répondu par voie de communiqué de presse. Soulignant que le choix des sites était complexe et que rien n’était encore arrêté. Elle affirme aussi que d’importants investissement induits par le Jeux pourront profiter à Gap, notamment en termes de désenclavement.
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