par Le Japon est devenu une véritable destination touristique pour ses montagnes. Mais dans les mois à venir, skier sur l’archipel nippon pourrait se révéler de plus en plus coûteux. En cause, une réforme visant à juguler le surtourisme.
Le tourisme au Japon est en forte croissance. Si le pays du soleil levant attire des visiteurs toute l’année, son offre hivernale connait un succès croissant. Les villages de la préfecture de Nagano ont ainsi vu leur fréquentation bondir de +14% sur ce seul hiver. La région a ainsi près de 2 millions de visiteurs en quelques mois. Les chutes de neige, de nouvelles infrastructures mais surtout le cours du Yen ont favorisé cette croissance, largement soutenue par les visiteurs étrangers. A Hakuba, ils représentent 46% des clients. Ils viennent principalement des Etats-Unis, de Corée du Sud mais aussi d’Australie. Et dans une moindre mesure d’Europe.
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Les estimations des professionnels du secteur penchent pour une augmentation soutenue de l’affluence touristique dans le pays pour les années à venir. Une tendance qui pourrait cependant être ralentie par l’évolution du cours du yen. Mais pas seulement. Face aux sites débordés par l’afflux de visiteurs, les autorités nippones prennent les devants.
Toute une série de réformes du secteur vont être mises en œuvre ces prochains mois. Venir au Japon pourrait rapidement coûter plus cher aux étrangers. La tarification à deux vitesses va ainsi faire son apparition en 2025. Les sites les plus visités (et certaines stations de montagne sont dans le lot) vont proposer une tarification différente pour les locaux et les étrangers. En pratique, les prix devraient rester les mêmes pour les locaux et les étrangers devraient subir une augmentation qui pourrait atteindre les +30% par endroit. Les réformes des Duty Free et du système de Visa devraient également compliquer la vie des touristes sans cependant générer de coûts supplémentaires.
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