par Malentendu en pleine montagne. Des randonneurs ont déclenché un secours malgré eux en utilisant leur lampe frontale.
En début de semaine, le gardien du refuge du Wallon, perché à 1 865 mètres d’altitude dans la vallée du Marcadau (65), a aperçu des signaux lumineux rouges émis dans l’obscurité. Montagnard aguerri, il a immédiatement interprété ces éclairs comme un appel de détresse. Méthode couramment utilisée en altitude lorsque le réseau téléphonique vient à manquer. Il a donc répondu avec sa propre lampe frontale, établissant un échange lumineux avant d’alerter les secouristes du PGHM. Rapidement, un hélicoptère de la gendarmerie a été mobilisé pour une mission de secours en pleine nuit. Personne ne s’est signalé au passage de l’hélicoptère qui est rentré bredouille.
L’opération s’est révélée être un malentendu, explique La Dépêche du Midi. Le lendemain matin, des randonneurs ont expliqué au refuge qu’ils étaient à l’origine des signaux. Ils pensaient simplement saluer de loin à l’aide de leur frontale rouge. Ce qu’ils ignoraient, c’est que l’utilisation de cette lumière est un code reconnu de détresse en montagne. Le PGHM rappelle que chaque appel perçu comme un SOS déclenche une chaîne de secours, comme ces signaux avec une lampe frontale. Des secours qui mobilisent des moyens conséquents. Une méconnaissance des codes peut donc avoir des conséquences lourdes, même involontaires.
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