Haut Mustang

Vers la fin du permis pour accéder au Haut Mustang ?

Plusieurs régions du Népal nécessitent un couteux permis si on souhaite les visiter. Nombre d’habitants s’élèvent contre ce fonctionnement qui pénaliserait l’économie locale.

Des habitants de Mustang, dont un député, ont demandé cette semaine au Premier ministre népalais de lever le statut de « zone restreinte » du Haut Mustang. Cette demande, rapporté par le Nepalitimes, n’est pas nouvelle. Mais elle prend de l’ampleur à mesure que l’accessibilité s’améliore. La région, autrefois isolée, est désormais reliée par route à Katmandou via Pokhara. Tandis que le Mustang connaît un boom touristique (près de 145 000 touristes étrangers entre avril 2024 et avril 2025), le Haut Mustang reste peu visité en raison de frais d’entrée élevés (500 $ pour 10 jours), dissuasifs pour les voyageurs internationaux.

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De plus en plus de voix s’élèvent pour supprimer ces frais et encourager un tourisme plus large et inclusif, à l’image de la partie basse du Mustang. Le statut restreint date d’une époque révolue, marquée par des préoccupations sécuritaires liées aux guérillas Khampa. Aujourd’hui, la situation a changé, et la région dispose d’infrastructures touristiques développées (80 lodges, routes goudronnées). Bien que des craintes concernant le surtourisme soient légitimes, l’expérience dans certaines régions montre que le tourisme bien géré a permis de restaurer et préserver le patrimoine culturel.

Illustration © Patricia Sauer, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

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Arnaud P

Passionné par l'univers de la montagne sous tous ses aspects, Arnaud est membre de la rédaction d'Altitude.News ! Originaire du sud de la France, ça ne l'a pas empêché de s'installer un temps en Savoie ! Il écrit des articles dans les catégories : Alpinisme, Rando/Trek, Business et Nature. Pour le contacter directement : arnaud@altitude.news !

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