par Nous évoquions cet été la fin de la candidature de Sion (Suisse), jusque là très bien placée dans la course. Il y a quelques jours, c’était le dossier italien qui faisait parler de lui. La ville de Turin jetait l’éponge laissant seules Cortina d’Ampezzo et Milan continuer l’aventure. Enfin ce n’est pas encore officiel, mais les rumeurs vont bon train : le Japon se retirerait également. La candidature de Sapporo aurait fait les frais d’un récent sondage d’opinion et serait appelée à patienter au moins jusqu’en 2030. Elle est loin l’époque où les villes candidates se bousculaient au portillon. Il ne reste donc plus que la candidature italienne, Stockholm (Suède), Calgary (Canada) et Erzurum (Turquie).
La Turquie pourrait s’allier avec la Russie
Après des échanges entre le gouverneur de la province turque et l’ambassadeur de Russie en Turquie, le nom de Sotchi serait venu sur la table. Car le point faible de la candidature turque est sa piste de bobsleigh. Dans le projet initial, il est question d’en construire une mais… à 400 kilomètres de là (30 minutes à vol d’oiseau, aujourd’hui c’est près de 12 heures de route et 650 km) il existe bien une piste de bob… celle des Jeux de Sotchi. Mais si un tel accord permettrait à la candidature turque de réaliser des économies, sa faisabilité est questionnée par les observateurs.
Erzurum a d’ailleurs annoncé n’avoir pas encore formulé de demande officielle auprès de Sotchi.
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Quant à Calgary…
Le choix final de la ville organisatrice aura lieu dans un an, en septembre 2019. Restera-t-il encore des candidatures en lice d’ici là ? Car Calgary soumet son projet à un référendum populaire en novembre prochain. Le même référendum qui avait mis un terme à la candidature suisse en début d’été.
Illustration © Atos International
