par Un jeune de 18 ans a bien failli perdre la vie en se lançant dans une rando interdite. Il s’est attaqué au sentier Ao-Tai qui relie les montagnes Ao au Mont Taibai.
Le 8 février 2025, Sun Liang, un randonneur chinois de 18 ans, s’est lancé seul sur le sentier Ao-Tai. Un itinéraire de rando considéré comme l’un des plus engagé de Chine en raison de sa météo imprévisible et de son terrain escarpé. Malgré ou à cause d’une préparation de deux semaines et d’un équipement flambant neuf de presque 32 kg, tout s’est compliqué. Il a rapidement perdu le contact avec sa famille lorsque ses appareils électroniques sont tombés en panne à cause du froid intense. Après une chute qui l’a laissé inconscient et sans provisions, il s’est retrouvé perdu, sans nourriture ni moyens de communication.
« Il survit 10 jours en mangeant du dentifrice ! »
Pour survivre, Sun Liang a consommé de la neige fondue, de l’eau de rivière et du dentifrice. Une idée à éviter. Et les titres de la presse qui assurent « il survit 10 jours en mangeant du dentifrice ! » vont vite en besogne. Il a survécu et a mangé du dentifrice, les deux faits semblent avérés. Mais le lien de causalité, lui, est une autre histoire. Le dentifrice contient davantage de produits toxiques à haute dose que de nutriments. C’est surtout la neige fondue qui a alimenté le jeune randonneur. Quant aux 10 jours, c’est la durée totale de son aventure. Il n’est resté « que » 5 jours sans nourriture.
Une rando interdite
Il a enduré des conditions extrêmes, se réfugiant derrière des rochers et utilisant des feuilles sèches pour se protéger du froid. Après dix jours d’errance, le 17 février, il a perçu une odeur de fumée, signe d’une présence humaine. Il s’agissait de secouristes alertés par sa famille. Ces derniers l’ont retrouvé et ont passé une dernière nuit avec lui en montagne avant de le ramener sain et sauf. Sa famille a dû payer une amende de 80 000 yuans (environ 10.500 euros) pour couvrir les frais de recherche. Une manière aussi de dissuader d’autres aventuriers de tenter ce parcours périlleux. Ce secteur est supposément interdit aux randonneurs depuis 2018, pour raisons de sécurité.
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