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Deux micro-stations de ski au bord du gouffre…

Le Col de l’Arzelier en quête de 25.000 €

La station du Col de l’arzelier est en sursis. Il lui manque 25.000 € pour pouvoir faire face à la saison à venir. Cette micro-structure, gérée par une régie communale, emploie jusqu’à 18 personnes l’hiver pour gérer ses quelques kilomètres de pistes. Quelques téléskis et un télésiège permettent aux skieurs de s’adonner aux plaisirs de la glisse à un prix forcément très bas. 15 € la journée de ski, c’est effectivement un tarif qui défie toute concurrence ! La station, située sur les contreforts du Vercors, attire notamment des Grenoblois qui vivent à une trentaine de kilomètres seulement. Une campagne de financement participatif a été lancée pour tenter de réunir la somme. Si vous souhaitez aider cette petite station, c’est par ici !

Menthières amputée de toute une partie de son domaine skiable

Dans le Jura, c’est la station de Menthières qui est en danger. A une quarantaine de kilomètres d’Oyonnax, son domaine skiable ne dépasse pas les 10 kilomètres de pistes. Cet hiver, il pourrait être sacrément amputé. Le syndicat mixte qui gère les lieux a décidé de n’ouvrir que le bas du domaine. Seules deux remontées devraient ainsi ouvrir pour accueillir quelques débutants. Pourtant, des investissements importants venaient d’être réalisés, comme la « grande visite » du télésiège, pour un coût avoisinant les 350.000 €. Près de 4.000 défenseurs de la station ont d’ores et déjà signé une pétition en ligne pour soutenir leur station préférée. Si vous voulez lire la pétition en question, c’est par là ! 

Cet été la station des Aillons (Savoie) avaient été sauvée in extremis par le Grand Chambéry. Plus récemment, c’est la station-village d’Albiez-Montrond qui avait vu son ciel s’éclaircir grâce aux soutiens de plusieurs partenaires bancaires.

Illustration (c) Menthières MontsJura / Kaliblue

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Caroline D.

Caroline est spécialiste de l'univers du ski. Elle couvre les différentes compétitions lorsqu'elle n'est pas, elle même, en train de skier ! Et le ski sous toutes ses formes : ski alpin, ski nordique, saut à ski, snowboard, freestyle... côté compétition mais pas que. Elle vous parle également des aventuriers partis skier des pentes vierges au bout du monde ! Pour la contacter directement : caroline@altitude.news !

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3 réflexions sur « Deux micro-stations de ski au bord du gouffre… »

  1. Quel noblesse dans ces petites stations familiales ! Loin des mega domaines skiables qui ruinent les montagnes, les petites structures tissent un lien entre les territoires de montagne et les zones urbaines alentours.
    Pourquoi abandonnons nous ces lieux? Budget ? Probablement pas car au niveau d une agglomération les sommes incriminées sont minimes face aux enjeux économiques et sociaux. Alors pourquoi ?

    1. Difficile de donner une réponse unique pour l’ensemble des cas, mais les aspects financiers sont souvent en jeu. Car si les frais de fonctionnement peuvent paraître réduits, les stations sont soumises à des normes et réglementations qui se sont renforcées au fil des années. Par exemple, les obligations de révisions des remontées mécaniques (et notamment des plus anciennes) sont beaucoup plus fortes. Pour un simple téléski, la « grande visite » (séquence régulière de maintenance) coûte plusieurs dizaines de milliers d’euros ; un télésiège plusieurs centaines de milliers d’euros. Et le prix augmente avec le vieillissement des appareils. Des dépenses obligatoires que les petites communes peinent à supporter.

  2. La station des aillons margériaz n a jamais été aussi mal en point …. grand Chambéry a simplement voulut récupérer une manne économique non négligeable ,ca a été plus un vol qu un sauvetage !!!!

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