par Parmi les initiatives de Serre-Chevalier (Hautes-Alpes) en faveur d’un développement plus durable, celle de prendre le pouls de sa clientèle : la station questionne donc ses visiteurs sur des aspects très concrets de son développement.
La station de Serre-Chevalier s’engage depuis plusieurs années à limiter son impact sur l’environnement. Elle mène différents projets pour réduire son empreinte carbone ou encore préserver les écosystèmes naturels. Cet hiver, qui marque les 80 ans de la station, l’ambition est d’embarquer les clients et skieurs dans la démarche. Sous la bannière « tous engagés ». Dans la station et sur internet, les visiteurs peuvent répondre à des questions très concrètes et donner leur avis. Plusieurs centaines de répondants ont déjà participé et les résultats permettront peut-être d’orienter certains choix d’investissements de la station.
Des centaines de répondants aux questions de Serre-Chevalier
A la question de savoir si un retour ski au pied jusqu’au bas des pistes est à garantir ou si une descente en télécabine est acceptable, près de 80% des répondants acceptent ainsi de se passer de neige en bas des pistes sans avoir forcément besoin de combler le manque avec de la neige de culture. Près d’un répondant sur deux accepte même l’idée de fermer 20% des pistes tous les 3 ans. Histoire de « laisser la nature se régénérer ». Et l’inutilité de télésièges aux sièges chauffants est mise en avant par presque 90% des répondants. Fermer certaines zones pour protéger faune et flore ? Les intéressés disent plutôt oui. Si l’échantillon des répondants n’a pas vraiment de valeur statistique ou de tendance générale, ce sondage improvisé montre la volonté de Serre-Chevalier d’intégrer sa clientèle dans ses réflexions sur la montagne de demain.
Illustrations – paysage domaine skiable de Serre Chevalier © T Grol | CC BY-SA 3.0
