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Un Tour de France 2020 très montagneux !

Mise à jour septembre 2020 : les dates d’étape ont été corrigées. Le tour de France ayant été décalé en fin d’été en raison de la pandémie de covid-19.

Le prochain parcours de la célèbre course cycliste a été dévoilé hier. Avec une dizaine d’étapes de montagne, le Tour de France 2020 devrait faire la part belle aux grimpeurs. Dès le deuxième jour, les premiers cols des Alpes Maritimes donneront le ton. Les arrivées à Orcières-Merlette ou au Mont Aigoual, le tout nouveau Col de la Loze ou la traditionnelle Madeleine seront également de la partie. Des étapes distillées tout au long de l’épreuve !

Acte I : Démarrage dans les Alpes du Sud !

Etape 2 – de Nice à Nice (28 juin 31 août) : Nouveauté pour cette édition 2020 du Tour de France, une étape de montagne dès le deuxième jour. 187 kilomètres et trois cols qui donneront du fil à retordre aux coureurs. Col de la Colmiane, de Turini et d’Eze. Deux passages au-delà de 1.500 mètres. Au total, ce sont près de 4.000 mètres de dénivelé positif que les coureurs devront avaler en quelques heures. Sur le Col de Turini, les 15 kilomètres de montée offrent une moyenne de 7,4%.

Etape 4 – de Sisteron à Orcières-Merlette (30 juin 1er sept) : après un court passage en plaine, le peloton s’offrira ici sa deuxième étape de montagne. Après un passage par le Devoluy, c’est la montée finale dans la station d’Orcières-Merlette qui devrait être la principale difficulté du jour. Une étape de 157 km avec l’arrivée à près de 1.800 mètres d’altitude au bout de la vallée du Champsaur. A l’issue de cette étape, les coureurs quitteront les Alpes mais pour quelques jours seulement.

Lire aussi : quoi de neuf cet hiver dans le Champsaur et à Orcières-Merlette ?

Acte II : de l’Aigoual aux Pyrénées…

Etape 6 – du Teil au Mont Aigoual (2 juillet 3 sept) : le Col de la Lusette et l’arrivée au Mont Aigoual devraient être âprement disputés. Plusieurs kilomètres à 11% feront le bonheur des grimpeurs. Le tour revient sur le Mont Aigoual après son premier passage à la fin des années 1980. Une étape de 191 km.

Etape 8 – de Cazères-sur-Garonne à Loudenvielle (4 juillet 5 sept) : Arrivée dans les Pyrénées en fanfare avec trois cols très exigeants. Tout commencera au kilomètre 59 avec le Col de Menté à 1.349 mètres. Plus tard dans la journée, les coureurs enchaîneront avec le Port de Balès et ses 1.755 mètres. Après un court répit, ce sera le Col de Peyresourde avant le descente sur Loudenvielle. Une étape de 140 km qui alternera entre Haute-Garonne et Hautes-Pyrénées.

Etape 9 –  de Pau à Laruns (5 juillet 6 sept) : Deux difficultés majeures pour cette seconde journée dans le massif pyrénéen. Les 1.440 mètres du Col de la Hourcère et les 1.035 mètres du Col de Marie Blanque. Entre les deux, le Col de Soudet ne sera pas un simple détail. Cette étape de 154 kilomètres se terminera par la descente sur la petite bourgade de Laruns.

Acte III : du Cantal aux Alpes !

Etape 13 – de Châtel-Guyon à Puy Mary Cantal (10 juillet 11 sept) : Si les 191 km peuvent être considérés comme de la moyenne montagne, il n’en reste pas moins que les coureurs devront monter trois cols ainsi que l’arrivée finale au Pas de Peyrol. Dans cette ultime montée, des passages à 15% devraient mettre tout le monde d’accord.

Etape 15 – de Lyon au Grand Colombier (12 juillet 13 sept) : Le Grand Colombier sera non pas la mais les difficultés de cette journée puisque les coureurs l’aborderont par plusieurs itinéraires. La montée via la Selle de Fromentel sera très dure, avec quelques kilomètres à plus de 12%. Trois des quatre voies d’accès au sommet seront empruntées par les coureurs. Un parcours de 175km.

Acte IV : Conclusion dans les Alpes du Nord !

Etape 16 – de La Tour-du-Pin à Villard-de-Lans (14 juillet 15 sept) : Après une journée de repos, cette étape 100% iséroise commencera dans la Chartreuse avec notamment le Col de Porte. Puis ce sera le Vercors et la terrible montée par Saint-Nizier-du-Moucherotte, où comment grimper 700 mètres de dénivelé en une dizaine de kilomètres. Une « étape-piège » de l’aveu même de Christian Prudhomme. L’arrivée des 164 km du jour sera jugée à Villard-de-Lans.

Etape 17 – de Grenoble à Méribel (15 juillet 16 sept) : D’abord le Col de la Madeleine, grand classique avant de terminer l’étape sur une grande nouveauté. Le Col de la Loze, qui sépare Méribel de Courchevel. Cette route n’existait pas il y a encore quelques mois. Pour le grimper, plusieurs passages à plus de 20% et les magnifiques paysages de la Tarentaise. 168km d’étape entre Isère et Savoie.

Etape 18 – de Méribel à La-Roche-sur-Foron (16 juillet 17 sept) : Contourné l’an dernier suite à un glissement de terrain, le Cormet de Roselend devrait enfin voir passer les coureurs. Le Col des Saisies à 1.624 mètres permettra au peloton de redescendre sur Flumet avant de grimper le Col des Aravis pour un rapide passage à La Clusaz. Après une dernière montée sur le Plateau des Glières, les coureurs redescendront sur la Roche-sur-Foron. Ainsi s’achèveront les 168km de cette dernière étape de montagne du Tour.

Illustration © TDF – ASO

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Arnaud P

Passionné par l'univers de la montagne sous tous ses aspects, Arnaud est membre de la rédaction d'Altitude.News ! Originaire du sud de la France, ça ne l'a pas empêché de s'installer un temps en Savoie ! Il écrit des articles dans les catégories : Alpinisme, Rando/Trek, Business et Nature. Pour le contacter directement : arnaud@altitude.news !

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