Ce chef d’entreprise qui collectionne les sommets envisage de gravir l’Everest ce printemps, sans oxygène. Pascal Denoël est en route pour le camp de base de l’Everest.
Une telle ascension sans oxygène n’est pas une mince affaire. Entre 2009 et 2019, alors que quelques 6.000 alpinistes parvenaient au sommet de l’Everest, seuls 59 réussissaient sans oxygène supplémentaire. Parmi eux, des grands noms de l’alpinisme : Ueli Steck, Conrad Anker, Gerlinde Kaltenbrunner, Ludovic Challeat, Carla Perez, Horia Colibasanu ou encore Juan-Pablo Mohr. Rien que çà !
Un patron aventurier…
Pascal Denoël a gravi l’Aconcagua, le Kilimandjaro, le Vinson ou encore l’Elbrouz et compte faire de même pour l’Everest. A 58 ans, c’est un patron manifestement dynamique mais aussi engagé, notamment en matière d’écologie. Ses équipes sont derrière lui depuis longtemps car sa passion pour l’aventure n’est pas nouvelle. L’Islande à pied, le Chimborazo, l’Inde à vélo, le Pôle Nord… C’est l’une de ses devises et il l’applique à ce projet d’Everest comme aux autres : « viser la performance avec humilité ».
Si Pascal Denoël réussissait son défi, il serait le 8ème Français à gravir l’Everest sans oxygène. Devant lui dans cette liste prestigieuse, Marc Batard le fameux « sprinteur de l’Everest » ou encore Hubert Giot et Eric Gramond (alors membres du Groupe Militaire de Haute Montagne).
Il ne sera pas le seul Français au camp de base. D’autres compatriotes feront partie de son expédition. Sans compter le trio dont on vous a déjà parlé !
Illustration Pascal Denoël à l’Annapurna © DR – Les données d’ascensions proviennent de l’Himalayan Database.