par A Courchevel 1850, Les Florineiges, centre de vacances réservé aux salariés de la Caisse des Dépôts et Consignations aurait été acheté par un milliardaire anglais pour la bagatelle de 65 millions d’Euros. Un certain Ian Osborne.
Les Florineiges. C’était un centre de vacances de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), basé à Courchevel 1850. En 2021, la direction de l’institution financière publique décidait qu’il valait mieux vendre ce double chalet, prétextant des coûts de fonctionnement exorbitants. Via ses syndicats, une partie des salariés s’est mobilisée pour s’opposer à cette vente mais la direction a tenu son cap. Promettant à ses collaborateurs « que la future structure reste dans le domaine du social » selon l’UNSA. 65 millions d’Euros, il s’agirait du prix de vente.
Un milliardaire anglais achète Les Florineiges
Les acheteurs ? D’après le syndicat de la CDC, il s’agirait d’un « montage entre le fonds anglais la Folie Douce et Stéphane Courbit », une des plus grandes fortunes françaises. D’après la Lettre A, l’acheteur principal serait en réalité l’Anglais Ian Osborne et son fonds d’investissement Hedosophia, initialement spécialisé dans la Tech.
Depuis quelques années pourtant, l’homme diversifie son portefeuille d’entreprises, à l’image de son rachat du Club de Rugby de Brive. Il reste discret mais fréquente souvent le forum de Davos et conseille régulièrement les premiers ministres britanniques. Son projet pourrait être un hôtel 4 étoiles. Pas vraiment une opération « dans le domaine du social » comme pouvaient l’espérer les syndicats de la CDC. Tout est relatif. A Courchevel 1850, au milieu des 5 étoiles, palaces et boutiques de luxe, un hôtel 4 étoiles peut finalement passer pour un établissement à vocation sociale…
A Courchevel, les milliardaires achètent des hôtels
Il y a quelques mois, c’est le patron de LVMH Bernard Arnault qui faisait l’acquisition de l’hôtel Les Anémones, propriété jusqu’alors du russo-arménien Nikolay Sarkisov. Le patron d’Illiad (Free), Xavier Niel, serait impliqué dans un projet de réhabilitation et montée en gamme de l’hôtel Saint Roch. Un futur établissement dans lequel le magnat des télécoms s’associe avec la famille Pariente, connue pour avoir fondé la marque Naf Naf depuis revendue.
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