Dans Un si beau bleu, le philosophe et écrivain Florian Forestier nous entraine dans le sillage de son rêve d’ascension. Celui de grimper haut, au point d’approcher le ciel et son « si beau bleu ».
Tantôt poétique et émouvant, tantôt drôle et surprenant, Un si beau bleu est le deuxième roman du Suisse Florian Forestier. Où se situe exactement la limite entre autobiographie et fiction ? Difficile à dire. L’auteur, passionné de montagne, nous raconte les tribulations d’un anti-héros maladroit et touchant qui rêve de l’ascension du majestueux Cervin. Cette montagne iconique longtemps restée sur les paquets de Toblerone et sur laquelle Whymper grava une des premières pages de l’histoire de l’alpinisme.
Dans la tradition du roman picaresque
Dans son cheminement vers le sommet, le narrateur rencontrera des personnages hauts en couleurs. Du guide à l’indiscutable franc-parler à l’aspirante-guide qui tente de se prouver quelque chose, chacun va jouer un rôle dans le parcours de Florian vers son propre objectif. Parviendra-t-il au sommet du Cervin ? Après tout, ce n’est sans doute pas le plus important. « L’important, ce n’est pas la destination, c’est le voyage ! », une citation que l’on attribue généralement à Stevenson. Mais peut-être est-ce du Florian Forestier ?
Un si beau bleu, Florian Forestier, Editions Belfond, 21 Euros | Disponible chez votre libraire ou en commande en ligne.
Illustration © Ed. Belfond