par Le nouveau ministre de l’écologie l’a confirmé cette semaine. François de Rugy a expliqué que ces deux ourses slovènes devraient être relâchées d’ici « début octobre ». De passage à Pau pour aborder ce dossier, le ministre a fait face à des élus sacrément remontés. Assumant sa décision, il a bien conscience que « beaucoup d’élus sont hostiles » à la présence des ours.
Ce n’est pas une surprise…
Si les éleveurs sont vent debout contre cette annonce, il ne s’agit pas d’une surprise. Voilà plusieurs mois que Nicolas Hulot avait annoncé cette réintroduction, censée enrayer la disparition de l’ours dans cette partie des Pyrénées. Il faut dire que dans la zone concernée, seuls quelques mâles sont encore présents. Sans introduction de femelle, l’espèce allait doucement s’éteindre dans cette région de l’ouest des Pyrénées. Plusieurs collectifs d’éleveurs ont immédiatement annoncé leur volonté d’empêcher les ours de s’installer… Quitte à menacer de ne pas respecter la loi. Plusieurs élus les soutiennent : « chacun protègera son troupeau ! » explique un éleveur à la Dépêche du Midi.
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Les associations de protection de l’environnement saluent unanimement cette annonce du ministère. A l’image du WWF France, de France Nature Environnement ou de Ferus. Cette dernière rappelle quelques chiffres clés. Sur les quelques 600.000 brebis des Pyrénées, environ 200 prédations imputables à l’ours sont à déplorer chaque année. Si on fait la somme de toutes les pertes annuelles (tous motifs confondus), on se rapproche plutôt de 10-15% du cheptel. Les attaques d’ours ne représenteraient donc qu’une part très faible des pertes.
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Illustration lâcher d’ourses © Bruno Perroud
