kangchenjunga

La traversée du Kangchenjunga au programme de ce printemps ?

Expédition à haut risque sur les pentes du Kangchenjunga ce printemps : Peter Hamor envisage une traversée.

Le Slovaque Peter Hamor a annoncé vouloir tenter une traversée du Kangchenjunga ce printemps. Une telle expédition, pour laquelle il pourrait faire équipe avec Horia Colibasanu et Marius Gane, est un sacré défi sur cette montagne assez peu fréquentée. L’idée consiste à gravir une des antécimes du Kangchenjunga : le Yalung Kang. Sans redescendre dans la vallée, il faudra ensuite parcourir la crête qui relie ce sommet au point culminant du Kangchenjunga. Puis redescendre à partir de ce second sommet. Hamor connait déjà cette montagne pour l’avoir gravie en 2012 en solitaire. Cette saison-là, il était le seul alpiniste à réussir. En revanche, une telle traversée n’a jamais été réalisée.

Le Kangchenjunga, la troisième montagne…

Le Kangchenjunga se situe à la frontière entre Inde et Népal. Il culmine à 8.586 mètres constituant le troisième plus haut sommet de la planète, derrière l’Everest et le K2. Il a été gravi pour la première fois en 1955 par une expédition britannique. La première ascension en solitaire est à mettre au crédit du Français Pierre Béghin. Enfin, c’est une montagne au taux de mortalité plutôt au-dessus de la moyenne des 8.000. Il y a 30 ans Wanda Rutkiewicz y laissait la vie. En 1995, c’est le Français Benoit Chamoux qui disparaissait tragiquement sur le « Kanch ». Depuis 1955, moins de 500 alpinistes sont arrivés au sommet. Environ un tiers d’entre eux se sont passés d’oxygène supplémentaire. Une cinquantaine de grimpeurs ont laissé la vie sur la troisième montagne du monde.

Peter Hamor, l’himalayiste slovaque

Le Slovaque Peter Hamor fait partie d’une petite liste très convoitée. Celle des alpinistes ayant gravi les 14 sommets de plus de 8.000m que compte notre planète. Il a commencé par l’Everest à la fin des années 1990 et terminé par le Dhaulagiri en presque 20 ans plus tard (2017). Avant de devenir un himalayiste, c’est dans les Alpes qu’il avait fait ses gammes. Notamment en grimpant les faces nord du Cervin, des Grandes Jorasses et de l’Eiger. En 2006 sur l’Annapurna, il ouvrait une nouvelle voie en solitaire sur la terrible face sud.

Les chiffres utilisés dans cet article sont issues de l’Himalayan Database.

Illustrations © Pixabay

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