par Petit tour d’horizon des expéditions en Himalaya de ce mois de novembre 2022. De l’Ama Dablam au Ganchempo en passant par l’Annapurna IV, c’est l’heure du bilan !
L’automne est une saison de plus en plus fréquentée par les alpinistes en Himalaya. Résumé express de ce mois de novembre sur ces sommets.
Un Français décède sur l’Ama Dablam
Le mois a commencé avec une triste nouvelle. Celle du décès d’un alpiniste français au Camp III de l’Ama Dablam. Jean-Marc Morschel, 61 ans, avait atteint le sommet quelques heures plus tôt mais s’est trouvé mal à la descente. C’était le deuxième décès de la saison après celui d’un professionnel de la montagne, Mingma Wangdi Sherpa, en octobre. En quelques semaines, ce sont plusieurs dizaines d’alpinistes qui ont réalisé l’ascension de l’Ama Dablam, ce majestueux sommet de 6.812 mètres d’altitude situé dans la région de l’Everest. Traditionnellement, les expéditions se terminent fin novembre mais cette année des groupes sont attendus en hiver. Les conditions sur certaines sections de la montagne pourraient se révéler meilleures, et plus sûres en hiver qu’en automne.
Ganchempo : une nouvelle voie pour un futur produit touristique ?
Sanu Sherpa était le 7 novembre au sommet du Ganchempo. Ce 6.000 a la bonne idée d’être particulièrement proche de Katmandou. La nouvelle voie ouverte pourrait prochainement permettre à des agences népalaises de proposer un nouveau produit à leur client. Une ascension relativement facile et très accessible depuis la capitale.
Des doigts gelés sur l’Annapurna IV
Le 13 novembre, c’est sur l’Annapurna IV qu’il se passait quelque chose. Un groupe russe réussissait l’ascension de ce sommet de 7.525m. Non sans appeler un hélicoptère pour évacuer un des grimpeurs, victimes de gelures aux doigts et aux orteils. Les nouvelles venues de l’hôpital quelques jours plus tard n’étaient pas bonnes. Oleg Afanasiev pourrait bien perdre une bonne partie de ses doigts.
Demi-tour au Rakhiot
Plus à l’ouest, dans le massif du Nanga Parbat, Denis Urubko, Pipi Cardell et Maksim Berngard cherchaient à gravir le Pic Rakhiot, 7.070m. Leur enthousiasme a été douché par les conditions. Risque d’avalanche très élevé, beaucoup de crevasses. Berngard est même tombé dans une d’entre elles. Résultat : demi-tour à 5.100 mètres.
Au-delà de l’Himalaya, plus loin encore…
Dans le même temps, la saison des expéditions en Antarctique a débuté. Pour l’instant il s’agit surtout de rejoindre le pôle Sud à ski, les groupes visant le Mont Vinson ou d’autres sommets du continent blanc arriveront plus tard. Plusieurs réalisations marquantes ont eu lieu dans l’hémisphère sud, notamment en Patagonie et au Pérou.
Illustration – Ama Dablam © Pixabay
